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Quoi de neuf ? Roll
02 décembre 2016
Le combat de Roll avec la maladie de la ligne blanche a débuté le 31 décembre 2015. Le problème était sérieux puisqu’il touchait un animal de 1 600 kg. dont les deux tiers de la paroi d’un sabot étaient détachés et recouverts de fungus.
Grâce à nos soins attentifs et notre flexibilité pour adapter le traitement, Roll a récupéré en un temps record. Il n’y a pas de traitement miracle pour la maladie de la ligne blanche. Il existe quelques protocoles de soins, mais si vous relisez nos messages concernant la bataille de Roll sur mes pages Facebook et dans « Quoi de neuf ? » sur mon site, vous verrez que les choses peuvent changer dramatiquement en une journée.Dean Geesen, notre maréchal-ferrant a raclé tout le fungus du sabot atteint et enlevé la partie détachée de la paroi du sabot.
Pour gérer quelque chose comme ça, il faut penser « hors des sentiers battus » pour s’adapter aux changements et garder le pied en condition de bien repousser. Cela demande toute une équipe : le propriétaire, les soigneurs, le véto et le maréchal-ferrant travaillant ensemble. Nous assessions en permanence la forme du pied, l’état des tissus, les points de pression et l’équilibre du pied affecté ainsi que sa santé psychologique et physique générale.
Nous avons observé attentivement tous les jours comment il se déplaçait. Il s’agissait d’évaluer combien il déplaçait son poids sur ses pieds sains et les parer et ferrer afin qu’ils ne soient pas endommagés au long du processus.
Nous avons ajouté du Hoof Power à son alimentation et nous le recommandons comme le meilleur complément pour aider à accélérer la repousse du sabot. Dean Geesen, notre maréchal-ferrant pensait que son sabot mettrait plus d’un an à repousser, s’il repoussait. En fait, après trois mois, il n’était pas certain que Roll se remettrait.
Après le parage et l’inspection d’aujourd’hui, Dean a admis qu’il ne pensait pas au début que Roll récupèrerait aussi bien. Grâce aux soins consciencieux et diligents de son équipe de soins, le sabot de Roll a complètement repoussé en exactement un an et il est maintenant en bonne santé avec quatre sabots sains !
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Quoi de neuf avec Roll ?
14 octobre 2016
Roll continue à aller de mieux en mieux après son combat contre la maladie de la ligne blanche, contractée en janvier 2016. Cette maladie qui touchait son pied postérieur gauche est pratiquement guérie !
Il se maintient en forme de lui-même pendant ses exercices car je ne voulais pas ajouter de stress à sa routine tandis que son pied était encore très endommagé. J’ai été ravie de constater que les leçons qu’il a reçues pendant ces six dernières années sont bien gravées dans sa tête.
Durant ces dix derniers mois, je l’ai regardé faire ses exercices de base au pas en bonne posture équine et il a continué à s’arrêter bien au carré à chaque fois qu’il s’arrêtait pour se reposer.
C’est vraiment devenu sa façon naturelle de se déplacer et cela a permis de garder le poids réparti également sur ses quatre pieds pendant sa guérison, avec le soutien des fers des trois autres pieds afin d’éviter que les sabots des pieds sains ne s’usent pas de manière inégale sous le poids additionnel.
Après la phase initiale qui a duré environ quatre mois, nous avons mis du produit sur son sabot (solution de Bétadine, compléments pour les sabots, etc.) tandis qu’il poussait, puis une fois qu’il a dépassé l’étape « critique », nous l’avons simplement gardé propre et l’avons paré pour encourager la croissance.
Tout se présente très bien maintenant, Roll est heureux et devrait reprendre ses leçons très prochainement !
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Roll va de mieux en mieux
25-8-16
Quand j’ai recueilli Rock et Roll en 2010, ils étaient tous les deux dans un état pitoyable. Nous avons réussi à les garder en forme de décembre 2010 à décembre 2011 et bien que Rock ait une hanche en petits morceaux, grâce à nos exercices de renforcement des muscles profonds pour améliorer la posture, il n’a eu besoin de Bute que 3 fois pendant 5 jours cette année là. Roll est passé de l’entrainement en longe pour la posture au rond de longe puis au travail sur le plat. Il a atteint son objectif de pouvoir être monté dans les prés, mais il a été ralenti par la maladie de la ligne blanche qui s’est déclarée en janvier 2016 sur son postérieur gauche. Roll a maintenant 23 ans et la maladie de la ligne blanche est pratiquement guérie.
Roll 2010
Roll 2016
Je suis comblée par ses progrès ! Aujourd’hui, les fers de Roll ont été remplacés sur les trois pieds qu’il utilise pour porter son poids, et son postérieur gauche a été paré.
Nous avons ajusté les fers des trois pieds de sorte que son équilibre ne soit pas compromis alors qu’il essaye de ne pas mettre de poids sur son pied malade. Nous voulions éviter que ses autres pieds soient blessés si le poids n’était pas réparti également.
Postérieur droit
ELe nouveau sabot pousse bien et nous pensons qu’il faudra encore deux parages avant qu’il n’ait complètement poussé.
Être attentifs aux surfaces portant le poids nous a permis de contrôler non seulement comment ses sabots poussaient, mais aussi sa musculature. Il aurait pu développer des muscles inégaux pendant ces derniers mois. Grâce aux exercices en longe de renforcement des muscles profonds pour améliorer la posture, et à l’évolution de son corps avant qu’il n’attrape la maladie de la ligne blanche, il a pu maintenir sa force et sa bonne posture. À vingt-trois ans, il continue de progresser tous les jours !
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La toilette de Roll
5 juillet 2016
Aujourd’hui était la parfaite journée pour une toilette estivale. Roll se sent bien et son pied postérieur gauche est presque complètement remis de ses mésaventures avec la maladie de la ligne blanche. Il a eu la chance de ne jamais boiter depuis le début de sa maladie en janvier.
Le toilettage du passage de bride de Roll est toujours un exercice frustrant mais il est très patient tandis que je tends la peau et coupe les poils sur les cicatrices profondes entre ses oreilles. Quelqu’un a visiblement pris littéralement l’expression « taper une mule sur la tête ».
La mule qui se cachait derrière son compagnon, Rock, me fait maintenant pleinement confiance, et apprécie même l’eau froide sur sa figure quand il fait chaud !
Il sait que son bon comportement sera toujours suivi de la récompense appropriée !
Roll aime son shampoing Wonder Blue et ne s’offusque pas d’un seau d’eau mousseuse sur son postérieur ! Il sait que cela rend sa queue VRAIMENT BELLE et remarquablement agitable.
Notre relation est basée sur les négociations. Un de nos compromis habituels est « il mange de l’avoine dans mon sac et je l’arrose ! »
En été, il est important d’être conscient des œufs que les mouches déposent à des endroits spécifiques sur chaque mule. Elles ADORENT le bas des jambes de Roll ! Un couteau de chaleur et un couteau anti-œufs de mouche sont les seuls outils qui ôteront ces œufs collants.
Avec une brosse à cheveux normale, j’utilise le shampoing Wonder Blue pour enlever le gras blanchâtre de la crinière et de la queue de Roll. Vous pouvez voir sur cette photo à quel point son postérieur gauche s’est bien remis.
La propreté est à deux doigts de la sainteté comme disait ma grand-mère ! Merci mon ami pour une merveilleuse journée ensemble !
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Des nouvelles de Roll. Croissance du nouveau sabot.
Notre maréchal-ferrant, Dean Geesen, est venu de nouveau évaluer Roll aujourd’hui, assisté du manager de Lucky Three Ranch, Chad. Nous avons espacé les parages pour aider la guérison de la maladie de la ligne blanche. Il se remet bien et son nouveau sabot postérieur gauche a beaucoup poussé. Il n’a aucun problème pour y poser son poids.
Il n’y a plus de tissus morts que sur la moitié inférieure du pied et le nouveau sabot est sain.
Nous avons eu la chance de pouvoir maintenir ce pied en équilibre afin d’éviter une croissance anormale du sabot et d’encourager la croissance du nouveau sabot. Nous avons mis des fers sur les trois autres pieds afin qu’ils ne s’usent pas de manière inégale pendant la guérison.
Ce que nous avons fait a bien fonctionné. Nous avons décidé de continuer avec les trois pieds ferrés et le sabot avec la maladie de la ligne blanche sans fer encore un moment. Nous ne voulons pas encore enfoncer de clous dans ce sabot.
Roll n’a jamais boité depuis qu’il est arrivé à Lucky Three Ranch en 2010. La maladie de la ligne blanche s’est déclarée en janvier et nous avons donc fait de bons progrès en assez peu de temps. Merci pour toutes vos pensées pour Roll !
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Des nouvelles de Roll : inspection à l’extérieur
Aujourd’hui était une belle journée de printemps et j’ai donc profité de la chaleur pour laver la saleté et l’huile de bébé de la crinière et de la queue de Roll avant que notre maréchal-ferrant, Dean Geesen, ne commence à travailler.
J’ai ensuite brossé tout son corps avec une brosse à cheveux classique qui retire la majeure partie des poils tombés du dessous. La brosse à cheveux est le meilleur outil parce qu’elle ne coupe pas ni n’endommage les poils. Nous n’utilisons les étrilles que lorsque les équidéss sont couverts de boue et pour retirer l’excès d’eau. Il a semblé apprécier d’avoir sa crinière et sa queue nettoyées et son manteau « aéré ! » Il était certainement superbe quand j’ai eu fini !
Puis Dean a enlevé la botte de son postérieur gauche afin que nous puissions voir comment la maladie de la ligne blanche évoluait. Son sabot a beaucoup poussé et est toujours équilibré grâce à nos efforts. Dean a remarqué que Roll mettait maintenant du poids sur son talon et un peu sur le côté médial du sabot et sur l’avant.
La botte, bien qu’enlevée deux fois par jour et séchée, semblait contenir plus d’humidité qu’avant, et Dean a suggéré que nous ne la remettions pas pour voir comment il se débrouillait. Nous pensions qu’il serait plus au sec ainsi, maintenant que le temps est plus ensoleillé et sec en général. Nous avons encore des pluies intermittentes, mais Roll préfère rester dans son box, dans la sciure de bois, de sorte qu’il pourrait peut être se passer de sa botte … au moins pour un certain temps.
Nous avons vu une goutte de sang sur sa sole qui était d’ailleurs sensible aux tests, ce qui a confirmé qu’il y a toujours de la circulation dans le sabot … une très bonne chose! Nous nous posions des questions à ce sujet.
Nous avons dû remettre la botte sur son postérieur gauche pendant que Dean travaillait sur son postérieur droit parce que maintenant qu’il avait des sensations dans la sole, c’était trop de pression pour ce pied tout seul. Nous avons ensuite retiré la botte après avoir fini.
Dean a ferré le postérieur droit avec un fer contenant du bore pour éviter qu’il ne glisse et mette trop de poids sur son mauvais pied. Cela semble également très bien fonctionner pour garder son poids réparti uniformément sur les quatre pieds.
Brandy et Jubilee étaient curieux de savoir ce qui se passait avec Roll et le maréchal-ferrant alors qu’ils se rendaient à leurs leçons.
Finalement, en restant flexible et attentif à ses besoins et grâce à toutes vos prières, il semble que Roll s’en sorte plutôt bien. Je ne peux qu’espérer que cette bonne fortune continue pour l’amour de Roll !!
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Des nouvelles de la maladie de la ligne blanche de Roll
6/4/16
Roll fait des progrès avec la maladie de la ligne blanche. Un nouveau sabot pousse d’environ 3 mm. par semaine et commence à durcir. Mon Ranch Manager, Chad, a trouvé du muguet sur la fourchette lors de l’inspection du matin. Il l’a nettoyé et a appliqué de l’iode. Mais nous avons aussi remarqué que la lamina qui poussait sous la paroi de l’extrémité de l’ancien sabot commençait à se recourber vers le haut. Nous avons donc demandé à notre vétérinaire Greg Farrand de venir voir.
Nous étions inquiets qu’elle pousse la paroi de l’ancien sabot et exerce de la pression sur celle du nouveau sabot, voir la fasse se recourber aussi. Cela causerait une croissance irrégulière du sabot qui pourrait créer une pression inégale et un pied déséquilibré. Si cela arrivait, son corps entier serait déséquilibré et pourrait exercer une pression de 1 360 kg. sur son pied blessé et ralentir ses progrès.
Nous inspectons maintenant le néoprène dans sa botte deux fois par jour plutôt que tous les deux jours pour retirer les débris et le sécher afin d’éviter qu’il ne soit humide en permanence.
Nous avons retiré la botte de Roll et Greg a commencé par tester la dureté du nouveau sabot. Nous étions inquiets qu’il devienne mou avec le temps humide du printemps et la fonte de la neige. Le temps était doux, sec et ensoleillé aujourd’hui et quand il a testé la dureté avec son petit marteau, il n’était pas aussi tendre que nous le pensions hier.
Greg a coupé la vieille lamina morte qui se recourbait, puis limé jusqu’aux tissus sains afin d’éviter qu’elle ne se détache et cause éventuellement d’autres problèmes.
Après avoir pris soin de la lamina morte qui se recourbait, Greg a inspecté la croissance de la sole pour repérer toute infection mais il n’y en avait aucune. Il a ensuite fini de parer la lamina autour de la sole et vérifié qu’il n’y avait aucune cavité entre le nouveau et l’ancien sabot.
Après son parage, il ne restait plus que des tissus sains et aucunes mesures supplémentaires n’étaient à prendre. Il a recommandé que le maréchal-ferrant taille ses talons car ils n’avaient pas été parés depuis le 26 février.
Nous allons donc prendre rendez-vous le plus rapidement possible avec notre maréchal-ferrant, Dean Geesen. Nous continuerons le même protocole tout en restant prêts à réagir rapidement à toute évolution pour obtenir de bons résultats. La situation évolue toujours positivement.
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Des nouvelles de Roll : parage et massages
3/9/16:
Les fers de Roll ont été remplacés sur ses deux antérieurs et son postérieur droit. Dean était ravi de constater que le nouveau sabot de son postérieur gauche, atteint par la maladie de la ligne blanche poussait de 3,2 mm. par semaine ! Nous sommes encouragés de savoir que bien qu’il ait encore des mois de convalescence devant lui, si nous pouvons le garder en équilibre, il pourrait récupérer ! Je suis convaincue que le travail sur son équilibre et ses muscles qu’il a fait ces six dernières années est la principale raison de sa bonne réaction. Il pèse 1 360 kg. et c’est beaucoup de poids pour un pied malade. Sans un bon équilibre, la répartition de son poids aurait pu être irrégulière et mettre trop de pression sur la paroi fragile de son sabot qui aurait pu s’affaisser. C’est toujours une inquiétude et nous inspectons régulièrement son pied. Nous allons aussi remplacer le polystyrène dans sa botte par du néoprène dès que nous en aurons et le changer tous les deux jours. Le polystyrène s’use trop vite. Les trois autres pieds résistent bien et ne montrent aucun signe particulier de stress. Il n’a jamais boité depuis qu’il est arrivé chez nous en 2010. Il est heureux et ne montre aucun signe de douleur. Nous continuerons comme prévu en ajustant notre approche si nécessaire.
3/31/16:
Roll n’ayant pas eu de massage depuis un moment nous pensions qu’il en avait bien besoin. Je pense qu’il était d’accord ! Roll est toujours heureux et ne montre aucun signe de douleur, ce qui est encourageant.Il a eu des soucis avec la maladie de la ligne blanche et nous sommes très proactifs avec son traitement. Aujourd’hui, nous avons inspecté son pied et il montre davantage de nouvelle corne ce qui est encourageant. Mais nous avons eu du mauvais temps très humide dernièrement ce qui rend la corne un peu molle.
Nous en avons parlé avec le véto, et à moins de l’enfermer dans son box, ce qui n’est pas une option, nous n’avons pas beaucoup de solutions. Nous avons décidé de faire venir le véto pour qu’il juge par lui-même plutôt que sur photo.
Nous sommes tombés d’accord qu’il serait bénéfique de nettoyer son pied deux fois par jour et de le sécher avant de lui remettre sa botte. Cela pourrait aider un peu. Passer du polystyrène au néoprène a été très positif.
Joanne, notre masseuse équine, a commencé par travailler sur les hanches de Roll puisque ce sont les points porteurs qui lui posent le plus de soucis, même si jusqu’à maintenant il conserve son équilibre malgré son pied malade. La pression demeure sur le pied blessé et il ne s’incline ni d’un côté ni de l’autre ce qui est une bonne chose !
Puis elle a travaillé sur sa croupe où les muscles peuvent facilement tirer sur le dos. Roll a semblé particulièrement apprécier son massage.
Joanne a massé l’intérieur de ses jambes pour soulager les muscles du jarret… puis ses flancs. Comme nous le touchons régulièrement sur l’ensemble de son corps, il n’a pas réagit au contact sur ces zones comme il aurait pu le faire sinon et a pu apprécier le soulagement que les massages lui apportaient.
Puis ce fut le tour du garrot, des épaules et du cou…
…et quant elle a commencé à masser sa tête, ce fut l’extase totale !!! Roll continue à faire des progrès et nous espérons une rémission raisonnable. Merci pour à tous pour vos prières et vos pensées.
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Les progrès de la repousse du sabot de Roll
1er mars 2016
Le 25 février, nous avions découvert des signes de la maladie de la ligne blanche au milieu du pied de Roll. Nous avions aussi repéré une étrange excroissance qui semblait être un nouveau sabot poussant sur le devant du bourrelet de la couronne et s’étendait uniformément sur les côtés. Elle était souple ce qui était un peu inquiétant et nous avions donc décidé de faire une radio.
Nous n’étions vraiment pas sûrs de ce qui se passait avec ce sabot. Nous avons donc appelé notre vétérinaire Greg Farrant pour avoir son avis.
J’ai enlevé la zone autour du bourrelet de la couronne pour nous puissions bien voir cette nouvelle excroissance.
Quand Greg l’a vu, il a pensé que Roll était peut-être en train d’essayer d’éliminer l’ancien sabot et d’en faire pousser un nouveau. Nous avons décidé de faire davantage de radios pour déterminer si la paroi de l’ancien sabot était morte et si le nouveau sabot était sain et bien attaché.
Greg a préparé la zone avec du barium et de l’huile minérale pour identifier la bande entre la nouvelle excroissance et la paroi de l’ancien sabot sur la radio.
Roll a été gentil et coopératif lorsque nous lui avons demandé de remonter sur les blocs. Il s’est tenu bien immobile ! Il est vrai qu’avec son dressage séquentiel il devrait en être capable.
Les radios ont montré que le nouveau sabot était sain et qu’il y avait encore des tissus vivants dans la paroi de l’ancien sabot. C’était très encourageant !
Roll n’a jamais boité depuis qu’il est avec nous, et nous avons donc considéré que les choses prenaient une bonne tournure… pour le moment… et que nous devrions continuer avec sa botte et le polystyrène.
Ces soins nous ont fait réaliser que nous devions rester attentifs, remarquer les changements et être flexibles et prêts à modifier nos plans à tout moment. Comme nous, Roll apprécie votre soutien et vos prières ! Comme il apprécie tous les suppléments d’avoine qu’il reçoit !!!
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Des nouvelles du sabot de Roll, 3ème partie
Notre maréchal-ferrant, Dean Geesen est venu le 5 février inspecter le sabot de Roll et a décollé la bande et le carton protégeant l’intérieur exposé du sabot. Notre vétérinaire, Greg Farrand a suggéré que nous cessions le traitement au Povidone-Iodine car il craignait qu’il n’assèche trop la paroi intérieure du sabot et cause une détérioration et d’autres dommages. Nous avons donc continué les soins en rinçant simplement la zone un jour sur deux pour la garder propre.
Dean est arrivé aujourd’hui à 10 heures et a enlevé le fer qui avait très bien tenu pendant les sept semaines.
Il a commencé à tailler le sabot et a constaté que Roll montrait aussi des signes de maladie de la ligne blanche sur le milieu du même pied, mais pas aussi avancée que sur le côté qui avait été paré avec la paroi du sabot enlevée.
Le sabot de Roll avait poussé de près de deux centimètres, ce qui était une bonne chose. Il a rogné cette partie de la paroi du sabot et creusé pour enlever le fungus de la ligne blanche. Puis il a remarqué que Roll avait développé un étrange tissu le long du bourrelet de la couronne.
Dean a dit qu’il n’avait jamais rien vu de tel, et nous avons appelé Greg qui nous a dit qu’il ne serait pas en mesure de venir avant la fin de la journée. Nous avons donc mis une protection bien scotchée sur son pied pour le protéger jusqu’à ce que le vétérinaire arrive et nous aide à évaluer cet étrange nouveau développement.
Greg est arrivé un peu après 17 heures et nous avons commencé à discuter. Dean pensait que le pied était peut être mort car il ne montrait aucune réaction de sensibilité au marteau.
Après avoir enlevé la mousse de polystyrène et la bande collante, nous étions tous préoccupés que le problème avec le bourrelet de la couronne soit grave, mais après inspection, Greg a pensé qu’un nouveau sabot essayait de pousser. Nous avons décidé de prendre un rendez-vous mardi prochain pour faire une radio et nous assurer que le nouveau sabot ne se détachait pas.
Puis nous avons regardé l’empreinte de son pied sur la mousse de polystyrène qui avait enveloppé sont pied tout l’après-midi pour voir où étaient les points de pression et apparemment la façon dont il s’appuyait sur son pied soutenait de manière adéquate l’os du pied.
Plutôt que d’utiliser la bande adhésive pour faire tenir le support en polystyrène, nous avons décidé d’essayer d’utiliser les vieilles bottes sur mesure de Roll et de mettre la mousse de polystyrène au fond. Le sabot rentrait bien dans la botte et nous avons donc découpé la mousse de polystyrène pour l’adapter. Nous allons vérifier régulièrement pour nous assurer qu’elle reste suffisamment épaisse pour faire son travail et maintenir la bonne pression sous son pied et l’adapter si besoin est.
Nous avons déterminé que des lésions nerveuses dans le pied pouvaient expliquer la non-réaction au marteau. Nous sommes tombés d’accord qu’il pouvait encore y avoir une bonne circulation dans le pied ou il boiterait si son sabot était en train de mourir. Et il n’a pas boité un seul jour depuis qu’il est arrivé chez nous en décembre 2010.
Nous avons terminé cette session et nous retrouverons mardi prochain pour la radio qui nous donnera plus d’informations et nous permettra de déterminer nos plans pour l’avenir. Le dernier test était de voir comment il marchait avec sa botte doublée de mousse de polystyrène. Il faudra nous assurer que les sangles ne frottent pas et ne causent pas de problème. Si c’est le cas, nous les entourerons de coton. C’est un revers, mais il y a encore de l’espoir !!! Continuez à prier pour Roll … cela fonctionne !
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Les problèmes de sabot de Roll : suite
Nous avons de nouveau réuni l’équipe avec Roll aujourd’hui pour évaluer ce que nous allions faire maintenant. La paroi du sabot a réagit comme nous l’espérions depuis huit jours et est restée intacte avec les nettoyages et les nouveaux pansements quotidiens, mais le talon commençait maintenant à montrer des signes de stress. Nous savions que sans une circulation adéquate dans cette région, il commencerait sans doute à se détériorer. Cela nous a cependant donné un peu de temps pour réfléchir à une solution pour le problème de soutien.
Notre équipe de soutien est arrivée : notre vétérinaire Greg Farrand, le maréchal-ferrant Dean Geesen, l’assistant stagiaire du maréchal-ferrant, Lance, le manager de mon ranch, Tchad Leppert, son assistant Steve Leppert, mon assistante Kristen Florence et moi-même. Nous avons discuté de réséquer ou non la paroi du sabot.
Nous avons également examiné comment nous allions faire. Les pinces pourraient causer une torsion qui pourrait entraîner une fissuration. Nous avons discuté d’utiliser ou non des pinces ou seulement un dremel, ou les deux.
Nous avons discuté du genre de ferrage de soutien qui serait nécessaire et nous étions préoccupés par la difficulté de clouer un fer sur le sabot car il n’a pas beaucoup de sabot sur son pied gauche où clouer.
Nous avons finalement décidé d’utiliser et les pinces et le dremel. Dean a commencé par retirer de petits morceaux de la paroi du sabot avec deux pinces droites et dans les petites zones avec une pince étroite arrondie.
Quand il a fait tout ce qu’il pensait pouvoir faire en toute sécurité avec les pinces, nous nous sommes attaqué aux bords avec le dremel pour créer une ligne lisse qui empêcherait la fissuration.
Puis Tchad a préparé un fer sur mesure adapté à ce qui restait de son pied. Nous avons opté de ne pas aller complètement autour de l’orteil, laissant le côté gauche ouvert et couvrant le talon à la place.
Dean a mis un cordon de « crampons » sur le fer de son pied opposé pour aider la traction et cela s’est avéré utile dès la minute où nous l’avons sorti de la grange et qu’il s’est retrouvé dans la neige. Quand il a marché sur la surface lisse de neige à l’extérieur, son bon pied a glissé, mais il a réussi à se rattraper avec les crampons.
Nous avons parlé de faire un test pour voir comment était la circulation dans le pied et décidé que ce n’était pas vraiment possible de le faire. L’état des os des pieds de Roll est tel que la circulation ne peut être qu’irrégulière. Par conséquent, le test ne pourrait pas indiquer quoi que ce soit qui pourrait être utile à ce stade. Nous avons donc choisi de ne pas le faire.
Nous avons également parlé de faire une échographie sur le tissu conjonctif pour nous assurer que nous avions nettoyé tout le champignon, mais encore une fois, cela ne nous dirait rien de plus que ce que nous suspections déjà. La principale préoccupation était de savoir s’il y avait encore des champignons dans le pied gauche, mais après la résection de la paroi du sabot et le nettoyage de la zone touchée, nous pouvions voir de nos propres yeux, et avec les radios, qu’il n’y avait plus rien à échographier.
Nous avons mis le pied de Roll sur le support pour sabot, l’avons inspecté une fois de plus, puis Dean a placé le fer aux ¾ sur mesure que Tchad et lui avaient fabriqué avec très peu de clous.
Il a ensuite scotché du carton sur la zone touchée avec du ruban adhésif Gorilla dessus pour le protéger de la colle. Une fois que tout était en place, il a ensuite appliqué une colle extra-forte sous le pied pour maintenir le patin en place. Cela donnerait plus de soutien au sabot et lui permettre de faire son travail aussi normalement que possible en donnant à la sole et à la fourchette une surface de pression plus uniforme.
Une fois que la colle était en place, il a placé dessus un coussinet bleu pour soutenir la sole et aider à maintenir le fer en place. Notre vétérinaire, Greg Farrand, a suggéré que nous nous brossions toute la saleté et les débris qui adhèrent au pied un jour sur deux quand le coussinet et le carton devaient être changés. Ensuite, nous n’aurions qu’à découper un nouveau carton et le scotcher autour de la zone touchée afin de la protéger de la plupart des saletés.
Nous avons dû utiliser des clous et de la colle pour maintenir le fer en place et nous allons essayer d’attendre 7 semaines avant de re-ferrer si possible. Notre distributeur local de produits pour les sabots, Oleo Acres, a recommandé d’utiliser le supplément Hoof Power de Delta Mustad Hoofcare Center à Lake Forest, Minnesota pour aider à accélérer la croissance du sabot. Nous avons choisi d’utiliser Providone-iode pour nettoyer la zone touchée un jour sur deux comme recommandé par Greg. Il était préférable d’utiliser le concentré White Lightning au début et pendant une courte période de temps. Comme nous progressons, nous ne manquerons pas de continuer à partager notre expérience avec vous tous. Merci de continuer à garder Rouler dans vos prières.
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Les problèmes de sabot de Roll
Il y a seulement cinq petites semaines, les sabots de Roll étaient en bon état. Lorsque nous l’avons amené à la grange de soins aujourd’hui, il ne boitait pas du tout.
Cependant, lorsque notre maréchal-ferrant Dean Geesen est arrivé ce matin pour faire ses sabots à nouveau nous avons constaté que Roll présentait certains symptômes assez avancés de la maladie de la ligne blanche sur son postérieur gauche. Je suis simplement heureuse que nous ayons pu trouver ce champignon à croissance rapide aussi rapidement que nous l’avons fait.
Les sabots de nos autres équidés ne sont pas faits aussi souvent que ceux de Roll. Nous avons opté pour le faire parer toutes les cinq semaines au lieu de toutes les six à huit semaines en raison de la sévère fourbure qu’il a eu précédemment. Nous voulions être sûrs de garder ses pieds équilibrés de sorte que toute croissance du sabot commencerait à compenser ce déséquilibre. Il est impossible de dire dans quelle mesure ce champignon aurait progressé en trois semaines de plus !
Je suis si heureuse d’avoir conservé une copie de l’article paru dans le magazine Brayer de l’American Donkey & Mule Society (édition de Juillet/Août 2007) sur la maladie de la ligne blanche. Je garde tous les numéros car le magazine Brayer est une mine d’informations utiles qui sert maintenant d’encyclopédie pour les équins et les longues oreilles ! Nous avons appelé notre vétérinaire Greg Farrand et il a pu venir au ranch rapidement pour aider à évaluer la situation.
Le pied postérieur gauche de Roll, après que Dean ait nettoyé le champignon, avait une fissure d’environ 12 cm. de long à l’extérieur du sabot, de l’arrière vers l’avant, de 1,5 cm. de large et profonde de près de 1,5 cm. Dean a dit qu’il n’avait pas vu de cas de maladie de la ligne blanche dans le Colorado en 13 ans. En général, elle se manifeste dans les climats plus humides, mais le Colorado a récemment été exceptionnellement humide, comme nous l’avons constaté avec les champignons dans les prairies plus tôt cette année. C’était une arrivée très sérieuse et sévère!
La fente était si large et profonde que le manager de mon ranch, Tchad, pouvait y glisser son doigt. C’était un vrai souci que la situation puisse être si mauvaise en un temps si court.
Roll avait des fers sur ses postérieurs pour l’empêcher de trainer ses pieds et d’user ses sabots. Garder un fer sur le pied arrière gauche n’était pas une option car il était impossible de clouer un fer sur un côté de son sabot. Nous avons parlé de couper la paroi du sabot touchée. Comme Roll est une mule de trait et a de grands pieds, nous avons décidé que garder la « caverne » propre ne serait pas trop difficile et donc nous avons choisi de ne PAS couper la paroi du sabot tout de suite. Il aurait besoin de tout le soutien qui lui restait sur ce pied pour aussi longtemps que possible. Un pied plus petit aurait du être rogné immédiatement pour le traiter efficacement.
Nous voulions sauver la paroi du sabot pour garder son équilibre global et celui de ses pieds aussi intacts que possible. Nous avons décidé que ce serait mieux de ne pas du tout ferrer ses postérieurs plutôt que de provoquer un déséquilibre en ferrant seulement le pied droit.
Pour les cinq premiers jours, nous avions prévu de nettoyer la « caverne » tous les jours, en la rinçant avec du désinfectant iodé, puis en la remplissant avec de la gaze trempée dans de l’iode, et enfin en l’essorant pour éviter trop d’humidité qui attire la moisissure dans la zone touchée. Lorsque vous traitez avec des désinfectants et autres produits de ce genre, il est conseillé de porter des gants! Nous avons pris des mesures du sabot pour suivre sa progression avec précision. Comme c’est un processus quotidien, nous sommes reconnaissants pour le comportement et la coopération impeccables de Roll !
Nous avons parlé de lui faire porter un chausson de soin pour maintenir la gaze, mais avons décidé que le ruban adhésif ferait très bien l’affaire. Il serait facile de le changer tous les jours et ne risque pas d’emprisonner l’humidité comme le ferait un chausson puisque que le ruban adhésif s’userait en marchant dessus. Cela permettrait à l’air de circuler et garderait le pied sec pour favoriser la guérison.
Nous avons également décidé que ce serait peut-être prudent d’être proactifs et de mettre des fers sur ses pieds avant car il porterait certainement son poids vers l’avant si la maladie de la ligne blanche commençait à être douloureuse. À l’heure actuelle, il est stable et ne boite pas du tout. C’est certainement encourageant.
Ce processus devra être répété tous les jours aussi longtemps qu’il le faudra pour débarrasser le sabot de ce champignon, mais au lieu de continuer avec le désinfectant iodé, après les quatre premiers jours, nous ferons une radio pour avoir une base de référence et nous assurer que nous savons ce que nous traitons. Nous utiliserons ensuite une forme plus diluée d’iode comme de la Providone-iode, de la Bétadine ou un produit appelé White Lightning qui a été développé spécifiquement à cette fin. Selon notre vétérinaire Greg Farrand, n’importe lequel de ces rinçages antiseptiques devrait fonctionner correctement.
Le pronostic est encourageant. Nous savons que nous devons nous assurer que la « caverne » est nettoyée soigneusement chaque jour et que la gaze et le ruban sont toujours propres lors de l’application. Ceci est une thérapie à long terme et le sabot prendra 14 à 18 mois à repousser… s’il guérit. Bien que la maladie de la ligne blanche soit très similaire au muguet, sa progression n’est pas aussi stable. Le début est rapide et il ne semble pas y avoir d’explication cohérente quant à ce qui la cause. Pour être proactifs, nous avons ajouté un peu plus de gravier à son enclos de sorte que lorsque la neige fond et que la boue se mélange aux anciens graviers, nous n’aurons pas à enlever la boue de la crevasse. Le gravier est moins susceptible de se mélanger avec le champignon et devrait être plus facile à nettoyer. Ceci est juste le début d’un autre défi dans le voyage de Roll et nous vous tiendrons informés de ses progrès comme nous le faisons habituellement. Roll apprécie vraiment vos pensées et vos prières !
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Roll et Brandy sont testées
À 21 ans, Roll s’entraine dur depuis que je l’ai sauvé de l’abattoir en septembre 2010. Il peut maintenant me porter et fait des escapades mensuelles dans les prés avec une copine, en plus de ses exercices modérés hebdomadaires.
Roll pense que Brandy, une autre rescapée, est plutôt mignonne ! C’est une « mini-moi ! »
Aujourd’hui, Roll et Brandy sont tous les deux testés sans leurs rênes d’appui pour voir comment ils maintiennent leur bonne posture équine. Roll s’est montré plus régulièrement engagé avec une encolure arrondie et haute que Brandy.
Nous nous sommes arrêtés pour regarder les chevaux qui gambadaient dans un pré à proximité.
Même si l’antérieur droit de Roll tournait encore un peu, parce qu’il y reportait tout mon poids pour soulager les autres pieds endommagés, il a maintenu une posture décente et a continué à bien engager ses pieds sous lui et à garder une encolure haute et ronde.
Son reculer était lent mais précis et obéissant.
Roll a apprécié de passer devant la maison de Jasper. Beaucoup de choses à regarder !
Roll et Brandy marchaient en cadence quand nous avons passé la statue de bronze qui commémore les succès de Lucky Three Mae Bea C.T. en combiné d’attelage et combiné de dressage.
Roll a commencé à ralentir quand il s’est senti fatigué, mais il était toujours en cadence avec Brandy pour traverser le croisement des mules.
En conclusion, les deux mules se sont bien tenues sans leurs rênes d’appui, mais il était clair qu’elles en auraient encore besoin pour un moment quand elles seront montées. Roll est toujours en forme et semble très heureux de pouvoir sortir dans les grands espaces pour changer un peu !
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Les superbes accomplissements de Roll
Cela fait presque cinq ans que j’ai sauvé Rock et Roll. Roll n’était vraiment pas bien quand je l’ai eu. Il se cachait derrière Rock et semblait toujours sur le point de paniquer et de s’enfuir. Je suis convaincue que Rock a vécut toute cette année 2010-2011 pour s’assurer que Roll aurait une bonne maison sans lui. Roll est beaucoup plus calme et fait confiance. Sa condition physique s’est énormément améliorée grâce à notre approche lente, séquentielle et logique au dressage. Je savais qu’avec ses problèmes osseux et de sabots, il ne pourrait plus tirer de gros chariots ou même porter un cavalier un peu lourd. Je n’avais jamais vraiment espéré qu’il pourrait rester stable et m’avoir sur son dos, mais il a atteint ce que je pensais être des objectifs très ambitieux. Ce n’est pas une approche de dressage particulière, c’est ce que nous faisons ! Rock et Roll ont été l’ultime validation de tout mon programme de dressage ! Il se tient maintenant tranquillement dans un espace ouvert, pour la mise en selle, pour la toute première fois…
…se courbe latéralement lui-même avec la plus légère indication des rênes…
marche en avant avec obéissance à la plus légère pression de mes jambes…
n’a plus peur, ni n’est tendu ou résistant quand nous passons à côté de choses qui font peur…
…reste aligné avec son compagnon de route, avec rythme, cadence et une allure régulière…
…marche en avant volontairement, avec impulsion, en gardant son gog toujours détendu…
… est détendu et à l’aise au travail…
…se courbe bien au niveau de la cage thoracique…
…trotte facilement à la demande…
…reste « sur le mors » et a une bonne forme musculaire dans le corps…
…et sait exactement où s’arrêter pour être dessellé quand la séance de monte est finie ! À vingt-et-un an, il ne cesse de faire des progrès ! Visitez la section « Mule Crossing » du site pour l’histoire complète de « Rock and Roll: The Story of a Rescue ».
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Roll fait une pause
Ce matin Roll s’est bien amusé en lisant Dresser sans résistance. Il est toujours prêt à prendre la pose et l’a encore prouvé aujourd’hui. Nous avons cheminé dans notre parc de sculptures de longues oreilles et trouvé un banc où nous serions tous les deux à l’aise pour lire confortablement. Roll est en bonne santé et a presque perdu son manteau d’hiver. Il faisait vraiment trop chaud (presque 30°) et tout travail fatiguant était donc proscrit.
« Voici une excellente idée pour journée si chaude ! Se promener dans l’herbe grasse et verte sous les branches d’érables rouges dans le parc de sculptures est bien plus calme et rafraichissant. »
« Ca a l’air d’être un bon endroit pour se détendre… un joli banc pour toi et plein de place pour moi. »
« Hmm, j’espère qu’elle ne pense pas que je peux faire ça ! Je suis bien trop vieux pour sauter ! »
« Ah, voilà qui est davantage mon style ! Pratiquer une bonne posture en travaillant à pied sur des figures de huit est amusant et me fait me sentir bien ! »
« Parcours d’obstacles ? Je suppose que ça peut être amusant à condition qu’ils soient bien faits et résistent à mon poids ! »
« On a déjà fini nos devoirs pour aujourd’hui ? Il faut vraiment qu’on parte ? »
« Bon, si on va juste de l’autre côté de la clôture pour marcher un peu, je suppose que c’est acceptable ! »
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Roll reprend le travail
Et bien, nous y revoilà… Roll et moi avons perdu la forme de nouveau et essayons de nous y remettre. Je pense que l’âge est un facteur pour nous deux ! J’avais des visions de lui faisant cinq tours au pas dans chaque direction et dix tours au trot dans chaque direction, mais cela ne s’est pas exactement matérialisé.
Roll a fait un demi-tour très correct même si il a du d’abord hésiter et y réfléchir.
Du côté droit, il s’est engagé dans un pas très lent, pratiquement sans impulsion, et le trot était correct mais sans énergie. L’air était frais, ce qui a AIDÉ !
Dans l’autre direction, le pas est devenu un peu plus animé et le trot était satisfaisant.
Toutefois, il n’a pu faire que cinq tours au trot dans chaque direction avant que nous soyons TOUS LES DEUX essoufflés! Il était tellement prêt à me donner tout ce qu’il avait que je n’avais aucune raison de le pousser plus loin.
Nous allons continuer à travailler notre souffle, notre énergie et nos muscles tandis que le beau temps nous accompagne. Quoi qu’il en soit, Roll maintient la force de ses abdominaux dans une bonne posture et trouve naturellement sa position au carré chaque fois qu’il s’arrête… de lui-même ! Il est toujours la même mule de trait, heureux et affectueux.
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Arranger la rotation de Roll
Pendant ses dernières séances de travail depuis ses radios et son parage, Roll est apparu guindé, ses mouvements causant une torsion des deux pieds arrières. Il était visiblement raide au niveau de la croupe et des hanches. Quand je l’ai monté, il n’avait pas d’impulsion et ne semblait pas capable de générer de l’impulsion. Quand nous avons fait des radios, il y avait une légère rotation dans le pied postérieur gauche et aucune dans le pied postérieur droit. Nous avons déterminé que la torsion du côté droit venait du stress causé sur cette jambe qui compensait pour les trois autres pieds qui avaient tous une rotation de l’os de la 3ème phalange du pied. Notre véto a pensé que si nous laissions plus de talon pour aplatir la rotation et mettre l’os du pied du postérieur gauche plus parallèle au sol, Roll serait plus à l’aise. Le résultat a été que les deux pieds postérieurs ont présenté un problème au niveau des tendons et des ligaments et que Roll marchait comme s’il était sur des blocs, sans impulsion ou suspension dans son allure et avec une torsion des DEUX pieds arrières. Il était littéralement incapable de marcher correctement en se balançant du talon vers l’orteil et l’arrière droit glissait diagonalement sous son corps quand il marchait.
Quand il avançait pendant les leçons précédentes, les vagues sur ses flancs étaient visibles quand il se propulsait vers l’avant. Après qu’il ait été paré pour garder plus de talon, les vagues n’étaient plus visibles car elles étaient aplaties par la jambe qui s’avançait en diagonale. Il lui était impossible de donner de l’impulsion et ses postérieurs étaient raides en permanence. Après son parage et ferrage d’aujourd’hui, il s’est remis immédiatement ! Nous avons vu ses postérieurs se détendre aussitôt que ses deux pieds ont été parés et qu’il s’est éloigné. La torsion avait presque disparu et il s’est lancé dans un trot énergique pendant quelques pas avant que je ne le ralentisse ! Il n’avait pas fait ça depuis plus d’un mois ! Roll est donc de nouveaux heureux et prêt pour davantage de leçons !
Appui inégal des postérieurs et tension de la croupe dus aux talons élevés.
Pas de vagues sur le flanc et il s’engage dessous en diagonale.
Vagues sur le flanc et il s’engage droit.
Pour tester ceci sur vous-même avec vos jeans, d’abord tenez-vous droit en bonne posture avec vos pieds réunis et pointés vers l’avant. Levez votre jambe droite pointée vers l’avant. Notez les vagues qui apparaissent devant l’articulation de votre hanche (l’équivalent de son flanc). Voyez comment vos jeans se plissent quand vous levez votre jambe et ne s’effacent que quand vous avancez avec un mouvement talon-orteil du pied pendant que votre jambe redescend et passe derrière. Maintenant, essayez de bouger votre jambe en la levant verticalement et en diagonale vers l’avant (comme en marchant sur des blocs, ce qui est ce que Roll ressentait en ayant ses talons plus longs)… pas de vagues sur le pantalon, sauf peut-être pendant une seconde ! Bien que l’analyse du véto ait été correcte pour un animal qui resterait au pré, elle ne collait pas pour un animal qui travaille. Il faut parfois penser à de nombreuses choses pour soigner les boiteries et allures irrégulières.
Après le parage : moins de talon, plus d’angle dans les pieds postérieurs ce qui permet un appui plus égal et plus de relaxation des postérieurs.
Comme je l’ai déjà dit, Roll a très bien réagi immédiatement à notre correction de ses problèmes. Il est à nouveau TRÈS HEUREUX !
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Roll dépasse les obstacles
Après quelques semaines de travail en longe sur le plat avec des huit, puis quelques leçons dans le rond de longe, j’ai décidé de faire un peu de travail de coordination avec des obstacles. La première phase du travail d’obstacle est de passer les obstacles en transformant la peur en curiosité. Durant la deuxième phase, on décompose les choses en petites étapes et on se regroupe au carré à chaque intervalle pour favoriser un bon équilibre de l’équidé et ajouter de la coordination à ses mouvements.
Avec la répétition, passer les portes est maintenant facile pour Roll.
Le premier stop est devant le pont…arrêt, rassemblé et récompense.
Ensuite, nous demandons à Roll de mettre deux pieds sur le pont, rassemblé et récompense…
…puis quatre pieds sur le pont, rassemblé et à nouveau récompense.Roll l’a fait assez facilement, mais dans cette nouvelle position (les pieds avant sur le sol, les pieds arrière sur le pont), vous noterez à quel point votre mule manque vraiment de coordination. La plupart des équidés vont soit vous pousser et continuer à avancer, ou, si vous les retenez, tomberont sur le coté du pont et tourneront pour vous faire face. Cet exercice les aide à développer de la force et à vraiment apprendre à garder leur équilibre pour une période de temps prolongée.
Une fois que la position est maintenue quelques minutes, vous pouvez descendre du pont et le mettre au carré une dernière fois. Comme vous pouvez le voir, Roll se débrouille très bien et a maintenu la force de ses abdominaux, ce qui lui a permis d’être fort et coordonné dans n’importe quelle position.
L’exercice du pneu est indispensable avant le travail latéral. Après avoir appris à tourner sur les antérieurs et sur les hanches, l’exercice du pneu aide à affiner ce mouvement.
Au début, une légère tape avec la longe lui indiquera de déplacer ses postérieurs, et une fois qu’il comprend ce qu’on attend de lui, un simple regard ou un geste de la main suffira, comme ici avec Roll.
Une légère indication avec la longe lui fait faire ces deux derniers pas pour compléter un mouvement à 360 degrés. Note : la longe de coude a de nombreuses utilisations, et guider en est une. Elle peut aussi être utilisée pour attacher l’animal, mais il faut savoir comment l’attacher à un poteau ou une lisse.
Les pneus sont un bon exercice pour la « proprioception » ou auto-perception du corps. Le plus important dans cette leçon est qu’ils placent leurs pieds stratégiquement sous leur corps, de façon équilibrée et organisée. Ne vous concentrez donc pas sur le fait qu’ils posent leurs pieds au centre des pneus.
C’est la même chose avec les barres au sol, qu’elles fassent 20 cm. de diamètre ou 5 cm. de diamètre, comme ici. Ils réussissent quand ils ne font pas bouger les tubes en PVC qui sont facilement déplacés. Roll fait TRÈS attention au placement de ses pieds.
Le reculer sur un « L » les aide non seulement à faire attention au placement de leurs pieds…
…mais aussi à courber leur corps au niveau de la cage thoracique, et à déplacer leurs pieds stratégiquement tout en gardant leur corps droit et en bonne posture.
Avancer dans le « L » est facile, mais reculer peut être un peu délicat dans l’angle droit du milieu. Assurez-vous qu’il y a beaucoup d’espace entre les rails !
Des rails surélevés leur permettent de mieux « sentir » les rails et de tourner correctement…
… et de reculer facilement vers la fin de la section. Roll m’étonnera toujours par sa volonté de réussir. Ce n’était que la seconde fois qu’il passait ces obstacles !
Et puis, juste pour nous détendre, nous sommes allés regarder les garçons creuser un trou dans l’allée pour trouver une fuite d’eau. C’était amusant pour nous, mais moins pour eux, j’en suis sure !
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Roll travaille en longe
12 août 2014
Roll a eu une vraiment bonne session de travail en longe aujourd’hui. Il a très bien négocié la porte.
Roll est resté synchronisé, presque sans rater un pas, pendant toute la session !
Il a bien courbé son corps au niveau de la cage thoracique autour des cônes.
Il a semblé avoir un peu de mal à aligner ses pieds arrières. Ils étaient plus proches qu’ils ne l’étaient précédemment, mais cela va s’arranger avec de la pratique.
Quand j’ai demandé plus d’allant, il l’avait ! Un net progrès par rapport au début de l’entraînement !
Roll s’arrondit au niveau du dos and engage bien ses postérieurs.
Roll est plus beau chaque jour ! Pour une mule, sa crinière et sa queue sont incroyables !
Il n’a plus de mal à allonger sa foulée !
Il reste synchronisé avec chacun de mes pas.
Avec des arrêts bien propres…
et des reines bien droites
…c’est une STAR !
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L’entraînement d’été de Roll
Roll et moi avons finalement le temps de commencer à faire des exercices d’échauffement après une année de repos. J’ai été agréablement surprise de le trouver beaucoup plus fort dans sa nouvelle posture que je ne m’y attendais après tant de temps sans exercice. Tout ce qu’il a fait cette dernière année était du maintien en forme, des sorties au pré, des massages et les visites du maréchal-ferrant. Il semble qu’après trois ans de travail sur sa posture avant l’année dernière, c’est devenu sa manière naturelle de se déplacer et il a conservé sa bonne condition avec seulement quelques exercices à la longe.
Quand je l’ai sorti de son enclos, nous avons passé sa petite porte et avons été accueilli par les mules de selle, plus jeunes, le long de la barrière, juste à l’extérieur de son petit pré et de la carrière de dressage. J’ai lâché la longe de Roll et je me suis tournée pour donner de l’avoine aux autres mules. Quand j’ai eu fini, j’ai regardé par dessus mon épaule et Roll était en train de passer la porte du pré, vers le sol en ciment à l’extérieur de la porte, à environ 15 mètres de moi. Je lui ai demandé de s’arrêter et il a fini de passer la porte avant de se tourner vers moi, de l’autre côté, comme si j’étais près de lui ! Il sait exactement où nous allons et il aime tellement être avec moi qu’il en oublie l’herbe verte et grasse juste à côté du gravier et passe la porte. Dommage que je n’ai pas eu la personne qui filme avec moi ! J’ai juste ri et je l’ai rejoint, et nous avons continué vers la zone de lavage !
Je l’ai pansé et j’ai ensuite rincé la saleté de l’hiver et l’huile pour bébé de sa crinière et de sa queue.
Ensuite nous nous sommes mis en place et avons marché vers le nord de la maison et les champs.
Il y avait une barrière entre lui et l’herbe haute des pâturages, mais une fois que nous sommes arrivés aux champs, rien ne le séparait de l’herbe. Même avec de l’herbe haute d’un mètre sur sa droite tout le long de la route, il était engagé et obéissant. Avec sa taille il aurait facilement pu m’envoyer dans le champ ! Il a continué à marcher droit avec énergie et enthousiasme (il était toujours un peu mou quand nous avons commencé en 2010), à s’arrêter en équilibre et à se mettre au carré tout seul et avec aisance. Il maintient un dos bien droit et est heureux de faire tout ce qu’il fait.